Le paradoxe du CPT face à l’OEA

Comment une autorité déclarée illégitime par le sénateur américain Marco Rubio peut-elle engager Haïti dans une demande d’intervention étrangère ?

Le Conseil présidentiel de transition (CPT) n’a été ni élu par le peuple, ni issu d’un processus démocratique. Sa création s’est faite sous la pression internationale, sans consultation populaire ni validation constitutionnelle. Or, c’est ce même organe contesté qui prétend aujourd’hui parler au nom d’Haïti pour solliciter l’intervention de l’OEA.

Mais l’OEA, selon sa propre Charte, interdit toute intervention dans les affaires d’un État souverain sans consentement légitime. Dès lors, une question cruciale se pose :

Une instance sans mandat populaire peut-elle vraiment engager une Nation ?

Si des membres influents de l’OEA, comme les États-Unis eux-mêmes, reconnaissent que le CPT n’a pas de légitimité, alors toute demande d’assistance sécuritaire ou politique devient moralement et juridiquement contestable.

Ce paradoxe révèle l’impasse actuelle : un peuple sans représentation véritable devient vulnérable à des décisions prises en son nom, sans son accord.

Il est temps que la voix du peuple haïtien retrouve sa place au centre du processus. Sans cela, aucune solution durable ni légitime ne peut être envisagée.

Marc Arthur Drouillard : Kabbaliste , Astrologue, Futurologue

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