Finis les doutes. Le masque est tombé. À côté de six autres "péchés", l’église catholique assume ses crimes du passé commis en complicité avec des malfrats dans des systèmes ayant favorisé l’esclavage, le colonialisme et le capitalisme sauvage. Par ce geste inédit, le prince de Rome [Le Pape] voudrait-il que lui et son institution puissent bénéficier de circonstances atténuantes l’ors du dernier jugement dont parle la Bible en Jean 12 verset 31 ?
Quand l’Eglise Catholique parle de l’esclavage et du colonialisme, on doit penser directement à l'exclusif colonial ou pacte colonial étant un système par lequel la France, la fille de l’église [métropole], maintient son monopole spirituel, commercial, politique… avec ses colonies grâce au code noir dont ses articles 1, 2 et 3 sont très explicites sur l’accointance de l’église dans cette action infrahumaine, satanique et non-catholique. Ce Code fut expressément référence à l’église catholique, seule religion autorisée dans les colons, monopolisant le marché du "divin" aux temps de la colonisation des Peuples.
L’église catholique a joué un rôle prépondérant dans l’esclavage et le colonialisme, en coproduisant une idéologie de légitimation de la traite des esclaves; en s’impliquant directement dans le partage des prédations négrières et tout en étant bénéficiaire économique et confessionnel de ces actes monstrueux.
À noter qu’avant même l’adoption du code noir au 17e siècle, dans un contexte de justification de l’injustifiable, de légitimation de l’illégitime par essence, le 8 janvier 1454, le pape Nicolas V, de son vrai nom Tommaso Parentucceli, écrit au souverain du Portugal, Aplphonse V une bulle papale spéciale l’autorisant à soumettre en esclavage les Noirs de Guinée et les "païens". L’église catholique fut aussi l’institution qui consacra, par l’intermédiaire de son représentant le pape Alexandre VI, Rodrigo Borgia de son vrai nom, le partage du monde entre le Portugal et l’Espagne en 1494 par le Traité de Tordesillas; sans oublier les fleuves de sang des croisades… La liste des exactions de l'église catholique à travers le monde pourrait être trop longue.
Le 1er octobre 2024, lors de l’ouverture d’un synode sur l’avenir de l’Église, d’ailleurs qui est très aléatoire, le pape François, par la voix du cardinal Michael Czerny, a reconnu la complicité de la plus vieille institution de ce monde dans des systèmes mafia ayant favorisé la "bestialisation" et l’exploitation de toute une race humaine au profit de mauvaises causes. Ce geste, accompagné de six autres demandes de pardon, marque un tournant historique dans la manière dont l’Église aborde ses responsabilités de bandit spirituel dans le passé et le présent.
Qui doit pardonner l’église catholique, ses victimes ou son dieu ? Les démarches du souverain pontife ces derniers jours sont des signes avant-coureurs à un moment où l’on parle de réveil spirituel sur la planète Terre. Le système-monde dominé par Vatican avec la puissance de son influence est à nu et qu’un jour aucun chemin ne mènera à Rome.
Par cette posture soupçonneuse, l’église catholique est à la recherche d’un pardon. Kiriye eleison. Elle fait son "mea culpa" pour ces actions non-catholiques causant la mort et la souffrance d’un himalaya d’êtres humains ; comme a fait le loup dans la fable de La Fontaine «Les animaux malades de la peste». De manière intelligente, assurément, le prince de Rome [Le Pape] voudrait que son institution puisse jouir de circonstances atténuantes l’ors du dernier jugement dont parle la Bible en Jean 12 verset 31 : «Maintenant est venu le jugement de ce monde; maintenant le Prince de ce monde sera jeté dehors.»
Claudy Angrand
Le Nouvel
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